mercredi 21 août 2013

Up and down

Revenons sur la journée de jeudi dernier, où, telle la vierge, nous nous sommes élevés ...

Dans ma tête de midinette, jour férié + absence de nains = glandouille intégrale en pilou-pilou !!

Bah en fait, non.

Que je vous explique, le chéribibi, ça fait environ 859 ans qu'il ne cesse de répéter que "ohhh quand j'étais jeune j'ai gravi la montagne jusqu'au lac bleuuuuuu, j'èèème la montagne, c'est beau la montagne, j'irais bien faire une randonnée en montÂgne" ...
Jusqu'au jour où il est arrivé tout foufou en me disant qu'il avait trouvé un coin ma-gni-fi-que et qu'il fallait ab-so-lu-ment qu'on aille découvrir ça.

Moi dans un élan d'amour et d'égarement, ces mots sont sortis de ma bouche sans que je le veuille "comme on n'a pas les nains, on peut y aller jeudi si tu veux" ... hein ? quoi ? qui a dit ça ? qui parle pour moi ?

Jeudi matin, donc, il m'a fallu me lever comme une poulette et faire preuve de beaucoup de motivation pour aller découvrir ces fameuses gorges de Kakouetta (à noter que j'ai eu interdiction de regarder les photos sur le net pour préserver l'effet de surprise ...).

si c'est pas de la motivation ça !

Moi, toujours dans ma tête de midinette, quand je m'imaginais des gorges, ce sont les images des gorges du Verdon qui me viennent en tête.
Je pensais donc grimper la montagne et surplomber un lac bleu turquoise sur lequel nous pourrions voguer en canoë ...
Bah en fait, non.

Les gorges de Kakouetta c'est tout le contraire puisqu'on débute la balade déjà tout au fond des gorges, on longe un piti ruisseau (où seuls les canoës des minimoys peuvent voguer) jusqu'à une sorte de grotte.
Le parcours en lui-même n'est pas compliqué, 4 km aller-retour, mais très fréquenté (un 15 août, pensez-vous) et plutôt dangereux puisque nous cheminons sur les pierres humides, lisses et vicieuses.
Autant dire que je ne m'attendais pas du tout à ça et que j'ai été plutôt déçute contrairement au chéribibi qui était ravi du combo montagne-marche-ruisseau-cascade.

le chéribi en mode aventurier derrière la cascade
là je me crois dans LOST et m'attends à voir débouler John Lock poursuivi par une fumée noire et un ours polaire (seuls les puristes comprendrons)

Cette première étape franchie, mon randonneur en herbe de mari veut renouveler l'expérience à la passerelle d'holzarte, à une vingtaine de kilomètres de là, où on surplombe les gorges du haut de cette fameuse passerelle.

Mais avant tout, son petit bidou criant famine, il convient de trouver un endroit pour picniquer.

oui, on rigole pas avec la sécurité !
Mais la recherche du coin à picnic idéal est longue et semée d'embuches et nous mène finalement tout en haut en haut de la montagne et là, ouaouw que c'est beau ça race !


Je serais bien restée là à siester, mais mon néo-montagnard de mari a décidé de pousser plus loin la balade (et par la même occasion oublier la passerelle - yes !!).


Après un petit tour en Espagne et des rencontres animales, nous rentrons dans notre chez nous.

"si tu veux mon amour, on reviendra faire la passerelle et trouver la cascade de pista" ... rraaaaa, faut vraiment que j'aie une conversation sérieuse avec mon cerveau pour qu'il arrête de dire tout haut ce que je pense très très bas !!!

pour ceux qui ont du mal à dormir, je vous laisse compter les moutons !

1 commentaire:

  1. le jour nous sommes allés à kakuetta quentin a fait la randonnée en espadrille, ben oui pourquoi prendre des chaussures de randonnées pour faire une randonnée ??

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